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LE CINEMA ET LA MUSIQUE EN HAUTE DEFINITION

24 août 2010

Maurice ex-animateur de Skyrock parle des banlieues

Maurice, ancien animateur de la radio Skyrock tire à boulet rouge sur les "jeunes des banlieues". Un discours sans fard et sans langue de bois qui dénote avec le politiquement correct des médias.

18 minutes de bon sens... A méditer.


Skyrock Maurice sur les banlieues - Qui va là j'te prie?

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24 août 2010

Erik Grönwall, Une voix extraordinaire pour le groupe H.E.A.T.

Je suis passionné de voix.

Qu'elles soient parlées ou chantées, les voix ont pour moi quelque chose de magique qui me touche. Voxophile averti, et grand passionné de musique, c'est étrangement les voix d'hommes qui me "parlent" le plus, bien que j'apprécie également certaines voix de chanteuses...

Mes groupes préférés ont souvent au chant des chanteurs ayant des voix d'exception: Steelheart (Mike Matijevic), Skid Row (Sebastian Bach), Strapping Young Lad (Devin Townsend), Hardline (Johnny Gioely), Firehouse (C.J. Snare), Bon Jovi (Jon Bon Jovi), et j'en passe beaucoup d'autres... Et peut-être pas des moindres.

J'ai récemment fait deux découvertes qui sont m'ont vraiment fait plaisir.

La première, est un groupe de Pop Metal (hard FM) suédois, fondé en 2007, et ayant deux albums à leur actif. Son nom: H.E.A.T. 

Il s'agit d'un groupe lorgnant du côté de ce qui se faisait de mieux en hard FM dans les années de gloire du genre, la seconde moitié des années 80: une production en béton armé, des chansons ciselées pour la scène, des refrains entêtant, des mélodies accrocheuses, et d'excellents musiciens apportant riffs killers et solos de guitares dantesques... Et une voix de chant plutôt impressionnante, le chanteur, Kenny Leckremo lorgant du côté de Danny Vaughn (chanteur de Tyketto), avec une amplitude vocale plus importante que ce dernier. Il peut en effet aller dans des suraigus qui rappellent la grande époque de Steelheart.

Voici les deux albums à télécharger.

 

H.E.A.T - 2008 - Heat (album)

 

 

H.E.A.T - Heat

 

 

Lien Megaupload:

 

 

H.E.A.T - 2010 - Freedom Rock (Japanese Edition)

H.E.A.T - Heat

 

Lien Megaupload:

 

 

Trouvant le combo très intéressant, je décidai alors de glaner des informations sur le groupe via internet... Et là, quelle ne fut pas ma déception en apprenant que le chanteur venait de quitter le groupe, seulement quelques mois après la sortie de leur dernier albums, ceci pour des raisons personnelles restées obscures... Le groupe était en recherche active d'une nouvelle voix. Voix à mes yeux difficilement trouvable, car des chanteurs de la qualité de Kenny Leckremo ça ne court pas les rues... Je me disais que c'était peine perdue, ayant en souvenirs bon nombre de groupes géniaux étant tombés dans l'oubli et l'incipide dans le même cas de figure. Exemples le plus parlant: Skid Row ou TNT !!!!

Quelques jours plus tard, c'est par le plus pur des hasards que je retourne sur le site officiel du groupe et ma surprise fut encore plus grande: Le groupe suédois venait de trouver son chanteur !! tiens tiens.

Qui avaient-ils trouvés ? Une video en streaming était disponible avec ce nouveau chanteur en action. Et franchement c'était pas mal du tout. Son nom: Erik Grönwall. En faisant quelques recherches, je découvrai que c'était le gagnant de la saison 2009 de Swedish idol (le pendant suédois de notre A la recherche de la nouvelle star) !!!

Et en tapant son nom sur Youtube, je trouvais nombre de videos toutes plus sidérantes les unes que les autres, où l'on voit ce jeune garçon de 21 ans donner de la voix de la plus belle des manières.

Les voici:

La première est le premier passage devant le jury, qui, entre rires et stupéfaction n'en revient pas de ce qu'ils viennent d'entendre. Les suivantes sont des interprétations sur les différents primes de l'émission, où Grönwall choisit souvent du hard rock, son genre de prédilection.

 

 

 

Voilà.

J'ai découvert un grand chanteur, et un groupe génial. Je pense que l'association des deux va faire des étincelles, car le jeune Erik a beaucoup, beaucoup plus de charisme que l'ancien chanteur, et il ne faut pas se leurrer, le talent seul ne suffit pas pour vendre des disques...

 

18 août 2010

Making of de doublage de Toy Story 3

Les doublages des deux premiers Toy Story sont d'excellente facture, et devenus avec les années des références dans le milieu du doublage. Des comédiens de talent prêtent leur voix aux différents personnages, et l'habitude aidant, il me serait désormais difficile de regarder le film en version originale.

On peut trouver sur internet et maintenant sur ce blog, une vidéo intitulée : "Making of du doublage de Toy Story 3". C'est avec un intérêt certain que je me suis penché sur cette vidéo. D'une part c'est assez rare de voir ce genre de reportage pour le laisser passer, et c'était l'occasion de pouvoir apprécier des comédiens de talent au travail, sur un doublage de qualité...

Cependant, cette vidéo n'est axée que sur les deux peoples de la distribution, à savoir Benoît Magimel et Frédérique Bel, respectivement voix de Ken et Barbie. Voilà ce que Disney appelle le making of du doublage de Toy Story 3 !!! Alors que les voix auquelles nous nous sommes familiarisées depuis plus d'une décénnie ne sont pas les voix de ces deux comédiens !!!

Pas un seul mot ni une seule image sur les comédiens derrière les deux héros du métrage d'animation, à savoir, Jean-Philippe Puymartin (Woody) et Richard Darbois (Buzz l'éclair) !!!

 


Toy Story 3 - Making of du doublage [VF]

Pour réparer cette hérésie, voici une très jolie interview de Jean-Philippe Puymartin...

 


Interview de Jean-Philippe Puymartin
 

Enfin, la parole à Jean-Philippe Puymartin (Woody) et Richard Darbois (Buzz l'éclair) lors de l'avant-première du film à Disneyland Paris.

 

Voix françaises Toy Story 3

  • Jean-Philippe Puymartin : Woody
  • Richard Darbois : Buzz l'Éclair
  • Barbara Tissier : Jessie
  • Igor de Savitch : Lotso
  • Jean-Pierre Denys : M. Patate
  • Benoît Magimel : Ken
  • Jacques Balutin : Zig-Zag
  • Henri Guybet : Rex
  • Patrick Préjean : Bayonne
  • Michèle Bardollet : Mme Patate
  • Frédérique Bel : Barbie
  • Paul Nivet : Andy
  • Isabelle Ganz : La mère d'Andy
  • Grand Corps Malade : Rictus
  • Philippe Dumond : Téléphone
  • Jean-Pierre Michaël : Labrosse
  • Nathalie Bienaimé : Trixie
  • Larbi Naceri : Bouton d'Or
  • Brigitte Virtudes : Dolly
  • Isabelle Leprince : Strerch
  • Marc Alfos : Sergent
  • Jeremy Prevost : Vermisseau
  •  

     

    18 août 2010

    Jean-Claude Michel ... Plus de 10 ans déjà

    Jean-Claude Michel: Un immense comédien... Une voix splendide... Une maitrise vocale sidérante...

     

    Jean-Claude Michel s'est éteint le 10 décembre 1999, rendant orphelins bon nombre de cinéphiles et voxophiles...

    Nous lui rendons aujourd'hui hommage.

    Si son nom de vous dit rien, et que son visage vous est inconnu, sa voix, en revanche vous est probablement familière. La voix française de Sean Connery, c'est lui !!!

    Fort d'un travail dans les studios d'enregistrement s'étalant sur plus de 40 ans, il a été au coeur de "l'âge d'or" du doublage en France et son talent a fait de lui un "Géant" de la profession. Sa carrière impressionnante lui a fait se frotter aux plus grands noms du cinéma hollywoodien: Sean Connery, Clint Eastwood, Charlton Heston, Tony Curtis, Robert Mitchum, Rock Hudson, Richard Burton, Gregory Peck,... Une liste d'acteurs taillés dans le marbre d'Hollywood, figures emblématiques du septième art, pour lesquels le comédien français a apporté toute sa technique vocale afin de leur donner une voix française...

     

    Son excellence de jeu poussera Charlton Heston à lui écrire une lettre élogieuse sur son travail sur le doublage de Ben-Hur. La voici:

     


    Monsieur Michel,

    Je regrette profondément de ne pas parler plus le français car j'aurais souhaité vous remercier dans votre propre langue à propos du français éloquent que vous employez à ma place dans la version doublée de Ben-Hur que j'ai vue l'autre soir.

    Je me suis toujours opposé au principe du doublage des films dans d'autres langues, bien que reconnaissant la nécessité économique de cette pratique pour la distribution à grande échelle d'un film. Cependant, ce que j'ai entendu au Gaumont était supérieur aux doublages habituels et je me sens obligé de reconsidérer mon point de vue sur le sujet. Ce fut certainement le meilleur travail dans le domaine que j'ai eu l'occasion d'entendre.

    Un acteur est naturellement très sensible de voir son propre travail réinterprété par un autre acteur, et presqu'impossible à satisfaire. Ce que vous avez accompli dans le rôle de Judas Ben-Hur m'a satisfait énormement. Cela a dû être un travail d'une difficulté presqu'incroyable de rendre avec une telle précision l'interprétation et l'ambiance émotionnelle que j'ai créées en anglais. En effet, pour au moins une réplique... Le point culminant de la dispute entre Messala et Judas quand ce dernier dit : « S'il faut que je choisisse, alors je serai contre toi ! »... Je préfère infiniment votre jeu au mien, pour lequel je deviens de moins en moins satisfait avec le temps. Si les Français aiment ce que j'ai fait dans le film, c'est vous que je dois remercier. Je souhaite vous en exprimer toute ma reconnaissance.

    Très sincèrement,

     

     

     

     

    Charlton Heston

     


     

    Enfin, voici une liste plutôt complète mais pas exhaustive de ses différents participations durant sa longue (mais trop courte) carrière.

    Voxographie sélective:

    - Sean Connery

  • 1964 : Pas de printemps pour Marnie : Mark Rutland
  • 1965 : La Colline des hommes perdus : John Anderson
  • 1968 : Shalako : Moses Zebulon « Shalako » Carlin
  • 1970 : Traître sur commande : Jack Kehoe
  • 1970 : Le Dossier Anderson : John Anderson
  • 1974 : Zardoz : Zed
  • 1975 : Le Lion et le Vent : Mulai Ahmed er Raisuli
  • 1975 : L'Homme qui voulut être roi : Daniel Dravot
  • 1976 : La Rose et la Flèche : Robin des Bois
  • 1979 : Cuba : Major Robert Dapes
  • 1979 : Meteor : Dr Paul Bradley
  • 1981 : Outland : O'Niel
  • 1983 : Jamais plus jamais : James Bond
  • 1986 : Highlander : Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez
  • 1987 : Les Incorruptibles : Jim Malone
  • 1988 : Presidio, base militaire, San Francisco : Lt. Col. Alan Caldwell
  • 1989 : Family Business : Jessie McMullen
  • 1989 : Indiana Jones et la Dernière Croisade : Professeur Henry Jones
  • 1990 : À la poursuite d'Octobre rouge :
  • 1990 : La Maison Russie : Bartholomew Blair
  • 1991 : Robin des Bois : Prince des voleurs : Richard Cœur de Lion
  • 1991 : Highlander, le retour : Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez
  • 1992 : Medicine Man : Dr. Robert Campbell
  • 1993 : Soleil levant : Le capitaine John Connor
  • 1996 : Rock : John Patrick Mason
  • 1999 : Haute Voltige : Robert Mac Dougal
  • - Clint Eastwood

  • 1971 : L'Inspecteur Harry : L'inspecteur "http://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Callahan">Harry Callahan
  • 1973 : Magnum Force : L'inspecteur Harry Callahan
  • 1976 : L'inspecteur ne renonce jamais : L'inspecteur Harry Callahan
  • 1977 : L'Épreuve de force : Ben Shockley
  • 1980 : Bronco Billy : Bronco Billy McCoy
  • 1982 : Honkytonk Man : Red Stovall
  • 1982 : Firefox, l'arme absolue : Mitchell Gant
  • 1983 : Le Retour de l'inspecteur Harry : L'inspecteur Harry Callahan
  • 1984 : La Corde raide : Le capitaine Wes Block
  • 1984 : Haut les flingues : Le lieutenant Speer
  • 1985 : Pale Rider : Le pasteur
  • 1986 : Le Maître de guerre : Sergent Tom « Gunny » Highway
  • 1988 : La Dernière Cible : L'inspecteur Harry Callahan
  • 1989 : Pink Cadillac : Tommy Nowak
  • 1990 : Chasseur blanc, cœur noir : John Wilson
  • 1993 : Dans la ligne de mire : Frank Horrigan
  • 1993 : Un monde parfait : Red Garnett
  • 1992 : Impitoyable : William Munny
  • 1997 : Les Pleins Pouvoirs : Luther Whitney
  • - Tony Curtis

  • 1956 : Trapèze : Tino Orsini
  • 1957 : Le Grand Chantage : Sidney Falco
  • 1958 : Les Diables au soleil : Caporal Britt Harris
  • 1958 : Les Vikings : Eric
  • 1959 : Certains l'aiment chaud : Joe / Joséphine / Junior
  • 1962 : Taras Bulba : Andrei Bulba
  •  

    - Charlton Heston

  • 1959 : Ben-Hur : Judah Ben-Hur
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée : Jean le Baptiste
  • 1965 : L'Extase et l'agonie
  • 1967 : La Symphonie des héros
  • 1972 : Alerte à la bombe : Capt. Henry « Hank » O'Hara
  • 1973 : Soleil vert : Détective Robert Thorn
  • 1976 : La Loi de la haine : Sam Burgade
  • 1996 : Alaska : Perry
  •  

    - Robert Mitchum

  • 1959 : Trahison à Athènes
  • 1960 : Celui par qui le scandale arrive : Le capitaine Wade Hunnicutt
  • 1970 : La Fille de Ryan : Charles Shaughnessy
  • 1973 : La Colère de Dieu : Père Oliver Van Horne
  • 1975 : Yakuza : Harry Kilmer
  • 1976 : La Bataille de Midway : Vice Amiral William F. « Bull » Halsey Jr.
  • 1980 : Les Espions dans la ville : Ted Quinn
  • 1989 : Jack Spanner
  • 1991 : Les Nerfs à vif
  • 1995 : Dead Man
  • - Leslie Nielsen

  • 1972 : L'Aventure du Poséidon : Capitaine Harrison
  • 1988 : Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? : Frank Drebin
  • 1991 : Y a-t-il un flic pour sauver le président ? : Frank Drebin
  • 1994 : Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? : Frank Drebin
  • 1996 : Agent zéro zéro : Nick Laren
  • 1996 : Dracula, mort et heureux de l'être : Dracula
  • - Rock Hudson

    l

  • 1957 : Adieu aux armes
  • 1959 : Crépuscule sur l'océan : Le captaine David Bell
  • 1961 : Un pyjama pour deux
  • 1962 : L'Homme de Bornéo
  • 1963 : Le Téléphone rouge
  • 1965 : Les Yeux bandés
  • 1966 : Tobrouk
  • 1969 : Les Géants de l'Ouest : Le colonel James Langdon
  • 1961 : Un pyjama pour deux : Jerry Webster / Docteur Linus « Leo » Tyler
  • 1967 : Tobrouk, commando pour l'enfer : Le major Craig
  • 1968Destination Zebra, station polaire : James Ferraday
  • 1973 : Requiem dans la poussière
  • 1976 : Embryo
  • 1979 : Le miroir se brisa : Jason Rudd
  • 1979 : Chroniques martiennes
  • - Fess Parker

    Fess Parker

  • 1954 : Davy Crockett, roi des trappeurs : Davy Crockett
  • 1956 : Le Cri de la victoire
  • 1956 : Davy Crockett et les Pirates de la rivière : Davy Crockett
  • 1959 : Le Bourreau du Nevada : Sheriff Buck Weston
  • 1962 : L'enfer est pour les héros : Le sergent Pike
  • - Richard Burton

  • 1956 : Alexandre le Grand : Alexandre le Grand
  • 1962 : Le Jour le plus long : Flying Officer David Campbell
  • 1963 : Cléopâtre : Marc Antoine
  • 1968 : BOOM !
  • 1978 : Les Oies sauvages : Le colonel Allen Faulkner
  • - Steve Reeves

  • 1958 : Les Travaux d’Hercule : Hercule
  • 1959 : Hercule et la Reine de Lydie : Hercule
  • 1959 : La Bataille de Marathon : Phidippidès
  • 1961 : Capitaine Morgan : Henry Morgan
  • - Rod Taylor

  • 1960 : La Machine à explorer le temps : George
  • 1962 : Le Corsaire de la reine : Sir Francis Drake
  • 1963 : Hôtel international
  • 1965 : Le Jeune Cassidy : John Cassidy
  • 1966 : La Blonde défie le FBI
  • 1967 : Le Dernier train de Katanga
  • 1967 : Hôtel Saint-Exupery
  • 1968 : Mandat d'arrêt : Scobie Malone
  • - Gregory Peck

  • 1961 : Du silence et des ombres : Atticus Finch
  • 1962 : Les Nerfs à vif : Sam Bowden
  • 1962 : La Conquête de l'Ouest : Cleve Van Valen
  • 1964 : Mirage
  • 1966 : Arabesque : Le professeur David Pollock
  • 1968 : L'Homme le plus dangereux du monde
  • 1989 : Old Gringo
  • - Marcello Mastroianni

  • 1958 : Le Pigeon : Tiberio
  • 1960 : Le Bel Antonio : Antonio Magnano
  • 1971 : La Femme du prêtre : Don Mario Carlesi
  • - Stephen Boyd

  • 1963 : La Chute de l'empire romain : Livius
  • 1965 : Gengis Khan : Djamuqa
  • 1966 : Opération Opium : Benson
  • - James Garner

  • 1963 : La Grande Évasion : Flight Lt. Hendley « Le Chapardeur »
  • 1966 : Grand Prix : Pete Aron
  • 1982 : Victor Victoria : King Marchand
  •  

    - Autres doublages...

  • 1936 : L'Extravagant Mr. Deeds : John Cedar (Douglas Dumbrille) – 2e doublage
  • 1936 : Tarzan s'évade : Le capitaine Fry (John Buckler) – 2e doublage
  • 1943 : Sherlock Holmes et l'Arme secrète : Dr. Franz Tobel (William Post Jr.) – 2e doublage
  • 1951 : Les Diables de Guadalcanal : Narrateur
  • 1951 : Ivanhoe : Narrateur
  • 1951 : Le Renard du désert : Desmond Young
  • 1952 : Macao, le paradis des mauvais garçons : Narrateur
  • 1953 : Fort Bravo : Le lieutenant Beecher (Richard Anderson)
  • 1954 : Quatre étranges cavaliers : Michel Evans (John Hudson)
  • 1954 : Du sang dans le soleil : (Mel Ferrer)
  • 1954 : Les Chevaliers de la Table ronde : Narrateur
  • 1955 : La Maison de bambou : Eddie Kenner / Spanier (Robert Stack)
  • 1955 : Opération Tirpitz : Le lieutenant Tom Corbett (Donald Sinden)
  • 1955 : En quatrième vitesse : Mike Hammer (Ralph Meeker)
  • 1955 : Dix hommes à abattre : (Richard Boone)
  • 1955 : Heidi et Pierre : (Fred Tanner)
  • 1955 : Mais qui a tué Harry ? : Le shérif Calvin Wiggs (Royal Dano)
  • 1955 : Dossier secret : Thaddeus (Peter Van Eyck)
  • 1955 : La Nuit du chasseur : Ben Harper (Peter Graves)
  • 1955 : Un homme est passé : Reno Smith (Robert Ryan)
  • 1955 : La Venus des mers chaudes : Johnny Gray (Richard Egan)
  • 1955 : Il Bidone : Le « baron » Charlie Vargas(Giacomo Gabrielli)
  • 1956 : La Revanche du prince noir : (Frank Latimore)
  • 1956 : La Cinquième Victime : Edward Mobley (Dana Andrews)
  • 1956 : Roland, prince vaillant : (Rick Battaglia)
  • 1956 : L'Ultime Razzia : Narrateur
  • 1957 : Le vengeur agit au crépuscule : (Randolph Scott)
  • 1958 : Le Chouchou du professeur : Dr. Hugo Pine (Gig Young)
  • 1958 : Aphrodite, déesse de l'amour : (Enzo Fiermonte)
  • 1958 : Le Bal des maudits : Le lieutenant Christian Diestl (Marlon Brando)
  • 1958 : Le Petit Arpent du bon Dieu : Shaw Walden (Vic Morrow)
  • 1958 : Les Racines du ciel : Orsini (Herbert Lom)
  • 1958 : La Révolte des gladiateurs : (Ettore Manni)
  • 1958 : Le Temps d'aimer et le Temps de mourir : (Bengt Lindström)
  • 1958 : Le Tigre du Bengale : Chandra (Walther Reyer)
  • 1958 : Les Feux de l’été : Jody Varner (Anthony Franciosa)
  • 1958 : Le Tombeau hindou : Chandra (Walther Reyer)
  • 1959 : La Flèche noire de Robin des Bois : (Massimo Serato)
  • 1960 : Procès de singe : Présentateur
  • 1960 : La Garçonnière : Joe Dobisch (Ray Walston)
  • 1960 : Le Géant de Thessalie : (Massimo Girotti)
  • 1960 : Le Grand Sam : Frankie Canon (Ernie Kovacs)
  • 1960 : Le Masque du démon : Narrateur
  • 1960 : Le Monde perdu : (Fernando Lamas)
  • 1960 : L'Histoire de Ruth : (Tom Tryon)
  • 1960 : La Révolte des esclaves : Vibio (Lang Jeffries)
  • 1960 : Toryok le furie des barbares : Narrateur
  • 1960 : Alamo : Le colonel William Travis (Laurence Harvey)
  • 1960 : Carthage en flammes : Hiram (Jose Suarez)
  • 1960 : Esther et le Roi : (Rick Battaglia)
  • 1961 : Le Secret de Monte Cristo : (Rory Calhoun)
  • 1961 : Le Sous-marin de l'apocalypse : Miguel Alvarez (Michael Ansara)
  • 1961 : Marco Polo : (Rory Calhoun)
  • 1961 : La Fille des Tartares : (Joe Robinson)
  • 1961 : Le Roi des Rois : Joseph (Gerard Tichy)
  • 1961 : Les Frères corses : Narrateur
  • 1961 : La Fureur d’Hercule : (Ed Fury)
  • 1961 : Tendre est la nuit : Docteur Richard « Dick » Diver (Jason Robards)
  • 1961 : Le Géant de Métropolis : (Roldano Lupi)
  • 1961 : Romulus et Remus : Remus (Gordon Scott)
  • 1961 : L'Île mystérieuse : (Herbert Lom)
  • 1961 : Les Lanciers noirs : (Mel Ferrer)
  • 1961 : Nefertiti, reine du Nil : Tumos (Edmund Purdom)
  • 1961 : Les Révoltées de l'Albatros : (Edmund Purdom)
  • 1961 : Ulysse contre Hercule : Prométhée
  • 1961 : Barabbas : Ponce Pilate (Arthur Kennedy)
  • 1962 : La Colère d'Achille : (Gordon Mitchell)
  • 1962 : Le Fantôme de l'Opéra : Harry Cobtree (Edward de Souza)
  • 1962 : James Bond 007 contre Dr. No : L'opérateur des communications (Maxwell Shaw)
  • 1962 : Jules César, conquérant de la Gaule : (Cameron Mitchell)
  • 1962 : Lolita : John Farlow (Jerry Stovin)
  • 1962 : Lawrence d'Arabie : Jackson Bentley (Arthur Kennedy)
  • 1962 : Maciste contre les géants : (Mark Forest)
  • 1962 : Le Sheik rouge : (Channing Pollock)
  • 1962 : Le Tyran de Syracuse : (Guy Williams)
  • 1962 : Les vikings attaquent : (Piero Lulli)
  • 1962 : Zorro et les Trois Mousquetaires : Zorro (Gordon Scott)
  • 1962 : Tarzan aux Indes : (Jock Mahoney)
  • 1962 : Un crime dans la tête : Raymond Shaw (Laurence Harvey)
  • 1962 : La Bataille des Thermopyles : Agathon (John Crawford)
  • 1962 : Le Capitaine de fer : (Gustavo Rojo)
  • 1963 : Hercule Samson et Ulysse : (Kirk Morris)
  • 1963 : L'Araignée blanche défie Scotland Yard : (Friedrich Schoenfelder)
  • 1963 : Shock Corridor : Dr. Menkin (Paul Dubov)
  • 1963 : La Terreur des gladiateurs : Alberto Lupo)
  • 1964 : Embrasse-moi, idiot : Dino (Dean Martin)
  • 1964 : Les Premiers Hommes dans la Lune (film, 1964)Les Premiers Hommes dans la Lune : Arnold Bedford (Edward Judd)
  • 1964 : La Fureur des gladiateurs : (Richard Harrison)
  • 1964 : Maciste et les 100 gladiateurs : (Robert Hundar)
  • 1964 : La Septième Aube : Narrateur
  • 1964 : Le Signe de Zorro : Le prêtre
  • 1964 : Le Trésor de Malaisie : (Ray Danton)
  • 1965 : L'Express du colonel Von Ryan : Le capitaine Oriani (Sergio Fantoni)
  • 1965 : Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines : Le capitaine Rumpelstoss (Karl Michael Vogler)
  • 1965 : Marchands d'esclaves : (Kirk Morris)
  • 1965 : Opération Crossbow :Le lieutenant John Curtis George Peppard)
  • 1965 : Mors aux dents : (Glenn Ford)
  • 1966 : Tonnerre sur l'océan Indien : Nicolas Surcouf (Frank Oliveras)
  • 1966 : Surcouf, le tigre des sept mers : Nicolas (Frank Oliveras)
  • 1966 : Gros coup à Dodge City : (Kevin McCarthy)
  • 1966 : Navajo Joe : (Burt Reynolds)
  • 1966 : Madame X : Clayton Anderson (John Forsythe)
  • 1966 : Le Tombeur de ces demoiselles : (Carl Betz)
  • 1966 : Comment voler un million de dollars : Simon Dermott (Peter O'Toole)
  • 1966 : L'Espion qui venait du froid : Peters (Sam Wanamaker)
  • 1966 : Khartoum : Narrateur
  • 1966 : La Bible : Loth (Gabriele Ferzetti)
  • 1967 : La Nuit des généraux : Le colonel Sandauer (John Gregson)
  • 1967 : Un cerveau d'un milliard de dollars : Harry Palmer (Michael Caine)
  • 1968 : Le Chevalier à la rose rouge : (Carlos Estrada)
  • 1968 : L'Étrangleur de Boston : Le sergent Frank McAfee (Murray Hamilton)
  • 1968 : Enfants de salauds : Le capitaine Douglas (Michael Caine)
  • 1968 : Rosemary's Baby : Narrateur
  • 1968 : Un cri dans l’ombre : (Peter Bayliss)
  • 1969 : L'Étau : André Devereaux (Frederick Stafford)
  • 1969 : Au service secret de Sa Majesté : James Bond (George Lazenby)
  • 1969 : La Bataille de El Alamein : Le lieutenant Giorgio Borri (Frederick Stafford)
  • 1970 : Le Reptile : Whiskey (Victor French)
  • 1970 : Le Secret de la planète des singes : Mendez (Paul Richards)
  • 1970 : Airport : Le capitaine Vernon Demerest (Dean Martin)
  • 1970 : Chisum : Pat Garrett (Glenn Corbett)
  • 1970 : Patton : Walter Bedell Smith (Edward Binns)
  • 1971 : French Connection : Simonson (Eddie Egan)
  • 1971 : Zeppelin : Major Tauntler (Peter Carsten)
  • 1971 : Le Corsaire noir : Blackie (Terence Hill)
  • 1971 : Pas d'orchidée pour miss Blandish : Dave Fenner (Robert Lansing)
  • 1973 : Mais qu’est ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? : Guido Guidi (Vittorio Gassman)
  • 1972 : La Conquête de la planète des singes : MacDonald (Hari Rhodes)
  • 1972 : L’Argent de la vieille : George (Joseph Cotten)
  • 1973 : Big Guns : Nick Gusto (Richard Conte)
  • 1973 : Papillon : Le commandant (Richard Angarola)
  • 1973 : Serpico : le lieutenant Steiger (James Tolkan)
  • 1973 : L'Homme des hautes plaines : Dave Drake (Mitchell Ryan)
  • 1973 : L'Arnaque : Henry Gondorff (Paul Newman)
  • 1973 : Portier de nuit : Hans (Gabriele Ferzetti)
  • 1973 : La Bataille de la planète des singes : MacDonald (Austin Stoker)
  • 1974 : La Tour infernale : Dan Bigelow (Robert Wagner) - 1er doublage
  • 1974 : Un colt pour une corde : (Archibald Deans)
  • 1974 : L'Île sur le toit du monde : Le professeur Ivarsson (David Hartman)
  • 1974 : 747 en péril : Le commandant Stacy (Efrem Zimbalist Jr.)
  • 1975 : La Kermesse des aigles : Newt (Geoffrey Lewis)
  • 1975 : Les Trois Jours du condor : J. Higgins (Cliff Robertson)
  • 1977 : Croix de fer : Le capitaine Stransky (Maximilian Schell)
  • 1978 : La Malédiction de la panthère rose : Philippe Douvier (Robert Webber)
  • 1978 : Mort sur le Nil : Andrew Pennington (George Kennedy)
  • 1978 : Le Choc des étoiles : Le comte Zarth Arn (Joe Spinell)
  • 1978 : Les 39 marches : (Eric Porter)
  • 1979 : Amityville, la maison du diable : Le père Delaney (Rod Steiger)
  • 1980 : La Coccinelle à Mexico : Prindle (John Vernon)
  • 1980 : Les Loups de haute mer : Fletcher (George Baker)
  • 1981 : Wolfen : Dewey Wilson (Albert Finney)
  • 1982 : Le Verdict : L'évêque Brody (Edward Binns)
  • 1983 : Psychose 2 : Dr. Bill Raymond (Robert Loggia)
  • 1983 : Le Justicier de minuit : Leo Kessler (Charles Bronson)
  • 1984 : Terminator : Le lieutenant Ed Traxler (Paul Winfield)
  • 1984 : Dune : Le docteur Wellington Yueh (Dean Stockwell)
  • 1986 : La Couleur de l'argent : Fast Eddie Felson (Paul Newman)
  • 1986 : Delta Force : Le père O'MalleyGeorge Kennedy)
  • 1989 : Guerre et Passion : Le colonel Ronald Bart (Shane Rimmer)
  • 1989 : Batman : Carl Grissom (Jack Palance)
  • 17 août 2010

    Tom Sawyer (Tomu Sōyā no Bōken) - 1980

    Souvenirs... Retournons au début des années 80 un instant. 

    Tom Sawyer (Tomu Sōyā no Bōken) est une série d'animé en 49 épisodes de 26 minutes, créée en 1980 d'après Les Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain et diffusée sur Fuji TV. En France, la série a été diffusée à partir de décembre 1982 sur Antenne 2 dans l'émission Récré A2.

    Cette série animée est issue de la sage World Masterpiece Theater du studio Nippon Animation. Cette saga consiste à faire une adaptation chaque année d'un classique de la littérature occidentale sous forme d'une série animé. Cette saga commençée avec la série animée Heidi, continua sans interruption de 1975 à 1997 puis finalement reprise en 2007.

    Cette série met en scène six mois d'aventures d'un jeune orphelin, Tom Sawyer, et de son meilleur ami, Huckleberry Finn, dans la petite ville de Saint-Petersburg, à 80 km de Saint-Louis, sur les rives du Mississippi dans le Missouri, au milieu du XIXe siècle. Tous deux seront confrontés à de nombreuses aventures dont la rencontre avec Joe l'indien.

    Studio: Nippon Animation

    Réalisation : Hiroshi Saitô

    VERSION FRANCAISE:

    La Version française est de très bonne facture (bien que les voix de certains personnages aient changé en cours de série, et que certains comédiens fassent plusieurs personnages). Un coup de chapeau à Francette Vernillat qui a su insuffler un charisme extraordinaire au personnage de Tom Sawyer.

    Les autres comédiens ne sont pas en reste...

    Voix françaises:

  • Francette Vernillat : Tom Sawyer
  • Marcelle Lajeunesse : Huckleberry Finn
  • Martine Reigner : Becky/Joe Harper
  • Jeanine Freson : tante Polly
  • Joëlle Fossier : Mary
  • Jackie Berger : Sid
  • Claude Dasset : Mr Dobbins/Joe l'Indien/Dr Mitchell
  • Thierry Bourdon : Ben
  • François Leccia : Arthur/Dr Robinson
  • Jacques Torrens : Sheriff Collins/Mr Rogers
  •  

    Cette série a bercé mon enfance, et celle de beaucoup de garçons et de filles de mon âge. Je vous propose dans ce blog la série complète en téléchargement via Megaupload...

    Voici la première partie:

    DVD1:

     

    Ep. 01 – http://www.megaupload.com/?d=6F48SIO1

    Ep. 02 – http://www.megaupload.com/?d=GT8NCZXA

    Ep. 03 – http://www.megaupload.com/?d=7L8IQ9W4

    Ep. 04 – http://www.megaupload.com/?d=GII9RC03

    Ep. 05 – http://www.megaupload.com/?d=TYYS4P6P

    Ep. 06 – http://www.megaupload.com/?d=OSY2VMN4

    Ep. 07 – http://www.megaupload.com/?d=QZLD4IN2

     

     

    DVD2:

     

     

    Ep. 08 – http://www.megaupload.com/?d=SDX1QLSN

    Ep. 09 – http://www.megaupload.com/?d=10N1HX4D

    Ep. 10 – http://www.megaupload.com/?d=08CD61VG

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    Ep. 13 – http://www.megaupload.com/?d=01YPWTVH

     

     

    DVD3:

     

     

    Ep. 14 – http://www.megaupload.com/?d=K4MUM65I

    Ep. 15 – http://www.megaupload.com/?d=R6PI9PFJ

    Ep. 16 – http://www.megaupload.com/?d=MDNAMKLF

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    DVD3:

     

     

    Ep. 20 – http://www.megaupload.com/?d=TN9WN0VT

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    Ep. 25 – http://www.megaupload.com/?d=RGHKHJKE

    LA SUITE POUR TRES BIENTÔT...

    En attendant, voici quelques clichés de peintures faîtes par l'excellent peintre Norman Rockwell pour une édition américaine des aventures de Tom Sawyer. Admirez le travail:

     

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    13 août 2010

    Strapping Young Lad - 2004 - For Those Aboot To Rock, Live At The Commodore

    Strapping Young Lad - 2004 - For Those Aboot To Rock, Live At The Commodore

     

     

    1. Dire [Intro]
    2. Consequence
    3. Relentless
    4. Rape Song
    5. Home Nucleonics /
    6. S.Y.L.
    7. In The Rainy Season
    8. Devour
    9. Aftermath
    10. Oh My Fucking God
    11. Force Fed
    12. Detox
    13. All Hail The New Flesh
    14. Far Beyond Metal

    Durée: 70 mns

    Lien Megaupload: http://www.megaupload.com/?d=H0UD04DW

    13 août 2010

    Strapping Young Lad - 2003 - SYL

    Strapping Young Lad - 2003 - SYL

     

     

    1. Dire
    2. Conséquence
    3. Relentless
    4. Rape Song
    5. Aftermath
    6. Devour
    7. Last Minute
    8. Force Fed
    9. Dirt Pride
    10. Bring On The Young

    Chronique13/20

    La souffrance... Il fut un temps où la musique était composée pour être belle, et significative d’une grandeur de l’esprit n’ayant d’égale que dans l’exécution de partitions complexes et savantes, irrémédiablement réservées à une frange élitiste de la population.
    La souffrance…A l’orée du troisième millénaire, la musique est devenue une masse aussi large qu’informe, irrégulière boule de sons et de saveurs aussi disparates que peuvent séparer Bach d’une fanfare. L’urbain se mêle à une industrialisation de masse de la musique, délaissant un peu plus à chaque instant les éléments qui en firent un art noble fut un temps lointain. Il n’est plus question de complexité, d’émotions, d’intrisangeance ou d’art, mais d’un éternel et pathétique profit, d’un gain irrémédiable, d’une volonté farouche et suicidaire de se montrer dans une lumière illusoire et autodestructrice.
    La souffrance…Mais il reste une frange d’artistes, d’architectes sonores, d’anticonformistes des notes, de visionnaires du son. Ils se trouvent dispersés un peu partout sur la planète musicale, beaucoup se retrouvent dans une frange avant-gardiste de la musique…une frange dans laquelle un certain Devin Townsend
     apporta une légende pleine d’ambition à l’intérieur d’une âme profondément torturée, simple, humaine et honnête.

    Un certain 
    Devin Townsend, qui traumatisa le monde entier coup sur coup, à travers les affres d’une brutalité extrême dans un City inhumainement violent et démentiel, dans un Ocean Machine à la beauté troublante et un Infinity à la schizophrénie et la folie des plus déroutantes.
    Puis la démence, la vraie, réelle…la psychiatrie, la divagation mentale, le traitement neuronal…la descente aux enfers. C’est dans un concept de rédemption, de haine, de colère et d’expiation que naquit Physicist, opus violent sans réelle accroche, dévoilant un Devin épuisé et malade…avant un Terria qui emporta tout sur son passage dans un havre de paix, de beauté, de nature, de douceur et d’une certaine magnificence, une mélancolie à pleurer et surtout une sincérité déchirante.

    Et la surprise…la stupeur…tandis que Devin avait publiquement affirmé que 
    Strapping Young Lad était derrière lui, que rien ne dépasserait jamais City  et qu’il était inutile de revenir dessus, que le groupe de son adolescence reprend vie, renait de ses cendres, dans un line up inchangé et pour toujours lié. Comment s’attendre à la résurrection d’un des chantres de la brutalité extrême et barge alors que le canadien venait alors de livrer son album le plus adulte, vision d’un homme semblant (tout n’était qu’illusion) alors en paix avec son âme. Ce qui devait alors arriver arriva…le syndrome Physicist fut de nouveau présent sur un troisième opus éponyme relativement fade et inconsistant, à la furie ne semblant que partiellement assumée (nous sommes loin de ce que deviendra le summum de la démence Alien).

    Une profonde linéarité se ressent dès les premiers instants, tandis que "Dire" introduit un disque tout d’abord moins bien produit que précédemment, profondément bordélique, aliénant mais ne touchant pas réellement son but, car trop fouillis, parfois à la limité d’un capharnaüm inaudible ("Rape Song").
    Néanmoins, dans ce bordel semblant savamment organisé de cet esprit maladif si créatif (bien que le cerveau du monstre Gene Hoglan paraisse également des plus dérangés…), on dénote des perles de barbarie à la créativité inouïe, sans pour autant ne jamais mettre un frein à la violence pure. "Relentless", en à peine trois minutes, combine la plupart des éléments les plus jouissifs de Strapping Young Lad
    , à savoir des blasts monstrueux, des riffs industriels et froids, un chant dément se permettant des incartades dans des clairs aussi troublant que déroutant, alors qu’une multitude de couches sonores abreuvent un esprit qui a parfois du mal à comprendre l’écrasante expérience qui se passe sous ses oreilles.

    Quelque part, c’est un immense malaise que l’on ressent à l’écoute de certaines compositions aussi approximatives, comme perdues dans un vivier trop intense d’idées, noyées dans un surplus de créativité et une volonté malsaine d’extérioriser une haine belle et bien présente, comme le démontre un livret schizophrénique et cruel (les poupées d’enfants parsemées d’aiguilles…).
    Si S.Y.L n’est finalement pas un album mauvais, il est néanmoins le moins marquant de leur discographie, marqué par un "Dirt Pride" par exemple renvoyant avec trop d’insistance aux "Skin Me" ou "Happy Camber" de Heavy as a really Heavy Thing 
    ou un "Consequence" ouvrant l’album de manière bien fade et peu inspirée.
    Là où l’album souffre parfois d’un condensé sonore trop important, c’est lorsque les claviers se font plus présent que Devin subjugue, particulièrement sur un "Aftermath" anthologique. On retiendra un riff de Jed Simon des plus monolithiques, des écarts mélodiques grinçants et surtout des vocaux hallucinés d’une beauté effroyable, entre schizophrénie maladive et beauté contemplative. Puis ce pont, cet apport futuriste et industriel dans les claviers, montant doucement en puissance pour une progression ultime, menée par un Gene Hoglan métronomique et impressionnant de maitrise.

    Et même si "Devour" se laisse déguster pour sa brutalité directe et ses ambiances quasi oniriques, surplombées par le cauchemar de Devin et des chœurs inhumains et bestiaux, ou si "Force Fed" dégage une violence et une folie jouissive, laissant apparaitre un vocaliste au bord du gouffre, près à se trancher définitivement les veines, il n’en restera pas moins que lors l’écoute complète, cette impression de toucher du doigt le divin ne ressort pas.
    Devin y est fatigué, une nouvelle fois, absent de réels sentiments, sa tête n’étant malheureusement pas avec son cœur (plutôt du côté d’un Accelerated Evolution
     en préparation à cette époque) et la déception est plutôt de mise après un City culte parmi les cultes.

    Ce troisième opus est donc clairement en demi-teinte, malgré quelques moments intenses, les sommets attendus restent loin devant. Reste, une fois de plus, un témoignage important de l’état d’esprit de Devin à ce moment de sa vie, un homme perdu dans son propre génie, ne sachant plus quelle direction prendre et tournant finalement à vide dans son surplus de divinité…ce qui le rend, peut-être, tout aussi indispensable que n’importe quel autre disque de cet électron libre musical, qui jamais, non jamais, n’a déshonoré sa sincérité dans son art. Jamais…

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    13 août 2010

    Strapping Young Lad - 2005 - Alien

    Strapping Young Lad - 2005 - Alien

     

     

    1. Imperial 02:17
    2. Skeksis 06:42
    3. Shitstorm 04:21
    4. Love? 05:43
    5. Shine 05:13
    6. We Ride 02:37
    7. Possessions 04:12
    8. Two Weeks 03:28
    9. Thalamus 03:58
    10. Zen 05:02
    11. Info Dump 11:56

    Chronique19/20

    "Sois le maître et le sculpteur de toi-même" disait Nietzsche.
    Devin Townsend semble avoir totalement assimilé cette doctrine dès le plus jeune âge. Car force est d’admettre qu’il sera resté tout au long de sa carrière (aujourd’hui en sursis) intègre et fidèle à son éthique : toujours innover et présenter une musique en totale adéquation avec son état d’esprit.

    C’est ainsi que naîtra sous le nom de Strapping Young Lad 
    deux albums cultes : Heavy as a Really Heavy Thing et surtout le démentiel et inhumain City, sorti voilà dix ans et résonnant dans la tête de beaucoup de metalleux comme LE symbole d’extrémisme musical ; une musique à la fois extrêmement brutale (le mot en devient presque faible), expérimentale ou atmosphérique dans un enrobage industriel pour un résultat simplement unique et jusque là inaccessible. Qui pouvait se targuer de produire une telle sauvagerie en incorporant des mélodies pourtant si limpides, et ce Devin Townsend hurlant comme personne ne l’avait fait avant lui, ne véhiculant non pas la haine mais la folie. Oui, de la folie pure, simple et totalement barge.

    Alors, comment entretenir le mythe et accueillir objectivement un nouvel album lorsque l’on dispose d’un passé aussi glorieux et ne disposant que de trois œuvres (il n’est même plus question de nommer ça simplement par le terme d’album) ?
    Personnellement, je croyais avoir entendu beaucoup de choses, et j’avoue que je m’attendais à beaucoup encore une fois mais sans doute pas de cette façon. Car que de changements chez ces canadiens fous.

    Si 
    City et l’éponyme S.Y.L représentent l’adolescence, la rébellion et le rejet des normes, Alien se traduit comme étant l’âge adulte, la dissolution des utopies, la compréhension d’une société ne pouvant de toute façon plus changer, d’une destruction déjà programmée.
    La musique si folle et bordélique des débuts a laissé place à une expression bien plus humaine, plus pachydermique et artistique, créant le premier disque capable de déloger 
    City de son fauteuil d'album culte.

    Le titre d’ouverture est simplement extraordinaire. "Imperial" martèle de son rythme saccadé et lourd, avant de nous emporter dans une spirale de voix très agressives et grognées d’une manière presque Black. Difficile de comparer une telle musique à un groupe déjà existant tant elle est unique. Mais il ne s’agit là que de l’introduction avant que ne déboule le monstrueux "Skelkis", habile mélange entre la brutalité des débuts et une nouvelle maturité mélangée dans des couches de bruits et d’effets tous plus pervers les uns que les autres. Considéré comme le morceau préféré de son créateur, il s’agit d’une longue aliénation de sept minutes très progressive dans sa construction, montant en puissance et explosant aux alentours de deux minutes pour laisser la place à un chant bien plus émotionnel que par le passé, c'est-à-dire à la fois très violent mais dans le même temps complètement désabusé, comme s'il crachait sa haine envers ce monde mercantile. Le son est également bien plus clair que par le passé, et beaucoup plus tranchant, tout en gardant une richesse sans pareille.

    Puis arrive "Shitstorm", que l’on ne pourra éviter de comparer à "Oh my Fucking God
    " de City. Une agression sonore incroyable, démarrant sur un riff ultra rapide de Jed Simon, où Gene Hoglan montre qu’il est probablement l’un des plus grands batteurs du monde. A l’écoute de cette merveilleuse et jouissive furie, on se dit simplement que l’on vient de toucher de très (vraiment très) près l’essence la plus pure de la schizophrénie et de la folie (quel chanteur ! à en rester sans voix !). De plus, Devin expérimente dans la production en proposant le phénomène de l’aspiration-explosion du son, conférant à cet opus l’impression qu’il vit, qu’il respire et… explose en un véritable dédale de sonorités où l’on croirait qu’il y a plusieurs morceaux en superposition.
    Mais outre cette démence et cette rapidité, le quatuor a pris le temps de considérablement alourdir ses atmosphères, comme le témoigne le jubilatoire "Love ?", très moderne dans ses riffs (rappelant quelques peu l’univers de Ocean Machine
    ). Une introduction certes directe mais laissant place à quelques chœurs angéliques, avant que ne déboule le hurlement tétanisant de Devin, réalisant sur ce titre une de ses plus grandes performances vocales à mon humble avis (du moins dans la diversité des registres, passant du hurlé au clair d’une beauté sans nom). Un break de fou vient parachever ce chef d’œuvre de cinq minutes (son clip est d’ailleurs très intéressant et dérangeant, je ne vous en dis pas plus…).

    Mais brutalité sera-t-il le maître mot de cet opus ? Et bien non, et c’est bien là que les fans crient à l’injustice. Mais pourquoi ? Qui a dit que Strapping Young Lad se devait d’être le gardien de la brutalité, qui à part les fans ?
    C’est donc pour cela que Devin et Gene ont décidé d’évoluer et d’aérer Alien
    , avec l’intégration du magnifique et planant "Two Weeks", qui pourrait sortir tout droit de Terria. Unique, simplement quelques claviers (ayant pris beaucoup plus de place sur cet opus et encore plus sur le prochain The New Black), quelques accords acoustiques et la voix sainte et divinement belle d’un Devin touché par la grâce.
    Le démentiel et cinglé "Zen" terminera d'anéantir ce qu’il vous reste d’oreilles dans un déchainement de décibels bien peu approprié au nom de la chanson. Un titre paradoxal car sans doute le plus violent (quelle partie de batterie ! Inimaginable de technique) mais possédant des lignes vocales une nouvelles fois très pures sur le refrain, et provoquant un contraste dérangeant prenant véritablement aux tripes.

    Car c’est un disque ne s’écoutant pas aisément et cette chronique ne voit le jour qu’un an après l’acquisition de son œuvre. Une écoute épuisante car très émotionnelle et demandant une attention de tous les instants, et ne dévoilant ses nombreux secrets que si l’on désire les découvrir, comme la remarque concernant les lignes vocales de Zen", cela est très loin d’être immédiat. Il existe de nombreuses lectures possibles et, à l’instar d’une grande œuvre littéraire, il pourra se prendre tel quel, c'est-à-dire un album bourrin et jouissif de par cette brutalité ou alors comme une œuvre d’art sans doute inaccessible à certains à cause justement de cette immense complexité.

    Mais n’est-ce pas la définition de l’art ?

    Lien téléchargement: http://www.megaupload.com/?d=S1ONWQGD

    13 août 2010

    Strapping Young Lad - 2005 - Live in Paris - Le Bataclan (2005-06-07)

    Strapping Young Lad - 2005 - Live in Paris - Le Bataclan (2005-06-07)

    1. Intro 
    2. Imperial
    3. Skeksis
    4. Velvet Kevorkian - All Hail The New Flesh
    5. Oh My Fucking God
    6. S.Y.L.
    7. In The Rainy Season
    8. Love?
    9. Relentless
    10. Shine
    11. Aftermath
    12. Shitstorm
    13. Encore
    14. Tribute Song (Look That Kill - Motley Crüe)
    15. Detox
    Durée: 72 mns

    Son: Excellent

    Enregistrement fait avec un enregistreur DAT.

    Lien téléchargement: http://www.megaupload.com/?d=E7PH6PGJ

    12 août 2010

    Strapping Young Lad - 2007 - 1994-2006 Chaos Years

    Strapping Young Lad - 2007 - 1994-2006 Chaos Years (Best of)

    1. S.Y.L.
    2. In the Rainy Season
    3. Velvet Kevorkian
    4. All Hail the New Flesh
    5. Oh My Fucking God
    6. Detox
    7. Relentless
    8. Rape Song
    9. Aftermath
    10. Imperial
    11. Skeksis
    12. Shitstorm
    13. Love?
    14. You Suck
    15. Wrong Side
    16. Almost Again
    17. Satan's Ice Cream Truck

    DVD track listing:

    Live at Download Festival 2006:

    1. Imperial
    2. Velvet Kevorkian
    3. All Hail the New Flesh
    4. Wrong Side
    5. Aftermath
    6. Love?
    7. Polyphony/The New Black
    8. In the Rainy Season

    Other live footage:

    9. S.Y.L. (Live at the Roxy in Hollywood, LA, 2001)
    10. Detox (Live at the Roxy in Hollywood, LA, 2001)
    11. Home Nucleonics (Live at the Commodore Ballroom in Vancouver, Canada, 2004)
    12. Love? (Live at the Starland Ballroom, Sayreville, NJ, 2005)
    13. All Hail The New Flesh (Live at Zeche Carl in Essen, Germany, 2005)
    14. Skeksis (Live at the Flame Fest in Bologna, Italy, 2006)

    Promotional music videos:

    15. S.Y.L.
    16. Detox
    17. Relentless
    18. Love?
    19. Zen
    20. Wrong Side
    21. Almost Again

    Chronique18/20

    Le testament d’un mythe. L’adieu d’un roi. La fin d’un règne sur le royaume de l’extrême musicalité. C’est ainsi que nous pouvons voir la sortie du coffret hommage Chaos Years 1994-2006 de Strapping Young Lad, signant le deuil de la bande de cerveaux dérangés menée sous la houlette de l’inestimable et génial Devin Townsend et du fabuleux batteur Gene Hoglan


    Livrée sous la forme d’un luxueux coffret A5 mêlant disque "best of" et dvd live, cette sortie représentera probablement le dernier achat possible des canadiens. D’un point de vue purement matériel, l’objet est très beau (les disques s’emboitent l’un sur l’autre, ce qui est assez rare et sympathique) et le livret est on ne peut plus travaillé pour les fans. Devin, Gene, Byron et Jed évoquent en effet chaque titre présent sur la compilation (dix-sept au total
    ) et Devin commente chacun des albums sorti sous le nom de S.Y.L. A cela s’ajoutent des photos rares et une longue introduction de la plume de Devin écrite début 2008 où il explique ses choix, l’expérience du groupe (qu’il a vécu pendant toutes ces années comme une thérapie, aujourd’hui achevée) et la raison de la mort du combo, toujours très lié entre ses membres (Devin a notamment produit Zimmers Hole, le nouveau groupe des autres musiciens de Strapping Young Lad) et relativement fier de son parcours (il y a de quoi…). Et tout ça se trouve dans les bacs pour la modique somme de 17€, soit moins cher que certains CD boitier cristal !

    Coté musique, on retrouve avec une grande délectation les morceaux les plus furieux et apocalyptiques comme le dantesque "All Hail t
    he New Flesh" (un titre définissant totalement le style du groupe et ayant redéfini le terme de brutalité et de puissance à sa sortie voilà onze ans), le cinglé "Oh My Fucking God" (le titre le plus schizo, brutal et jouissif que j’ai jamais entendu !), l’industriel et éponyme "S.Y.L" (à noter que la voix enfantine ouvrant cette chanson est celle de Devin à trois ans !), "Aftermath" au refrain planant, le très expérimental et difficile d’accès "Skeksis" (que Devin déclare comme son titre préféré du groupe), le lourd et dévastateur "Love ?" ou encore l’atmosphérique et superbe "Almost Again". Bref, nous sommes en terrain connu de ce côté-là, mais le bonheur et le plaisir n’est en rien altéré tant écouter ces morceaux est toujours aussi enrichissant et simplement bon.

    Passons donc à la partie vidéo, principal attrait de ce "Chaos Years", la compilation pouvait presque faire titre de bonus. Nous avons ici le concert complet du groupe au Download Festival de 2006 en Angleterre, ainsi que l’intégralité des clips réalisés et une somme non négligeable d’extraits filmés à travers le monde. Le seul petit reproche serait finalement de n’avoir "que" de la musique, alors que quelques documentaires ou studio report auraient été agréables. Mais ne faisons pas la fine bouche, le matériel proposé est de très bonne qualité.
    Le concert du Download est très bien filmé, avec de nombreuses prises de vues et un son tout à fait correct pour un festival (sans compter qu’il y avait beaucoup de vent comme on le remarque sur les images !). Le quartet démarre avec le martial "Imperial" où Devin n’a besoin que de deux minutes pour subjuguer le public, avant que n’arrive l’indispensable paire "Velvet Kevorkian" – "All Hail 
    the New Flesh". Gene Hoglan est déchainé et impressionne grâce à sa frappe hors du commun (la batterie tremble de toutes ses peaux si bien que l’on a l’impression qu’elle va s’écrouler sous la puissance des chocs ! Et puis notre ami Gene n’est pas le type le plus léger de la planète !) tandis que Jed Simon headbangue à tout va. Seul Byron Stroud (basse) semble un peu effacé.
    Les 40 000 personnes ne délecteront d’un "Aftermath" ravageur où Devin leur demandent de donner de la voix (avec succès), avant un "Love ?" qui aura le mérite d’aplatir les premiers rangs se soumettant à des pogos folkloriques. Le calme reviendra sur "Polyphony", Devin s’y montrera studieux et délicat, avant le lourd The New Black
    , déchainant littéralement le public. Un bon concert, malheureusement un peu court (quarante deux minutes) souffrant majoritairement de l’éloignement entre la scène et le public, amenuisant l’impact des compos.

    Impact bien plus féroce et impressionnant sur les autres extraits live, comme l’inhumain "Home Nucleonics" (tiré du précédent dvd), violent à l’extrême, avec des musiciens impliqués et déchainés, un public plus restreint mais voué à la cause des canadiens et un vocaliste exubérant de talent et de maîtrise scénique. Le live allemand de "
    All Hail the New Flesh" (et oui, encore lui !) est quant à lui, je pense, très symptomatique de l’esprit originel du metal extrême, une petite scène et un petit public mais une communication de tous les instants (les premiers rangs se couchent presque sur la scène) et une brutalité incroyable et salvatrice (et surtout ce batteur tentaculaire qu’est Hoglan !). La seule grosse déception se situe pour "Skeksis" (Italie) qui bénéficie d’un son catastrophique broyant les guitares et transformant la batterie en un assemblage de sonorités synthétiques inaudibles et insupportables.

    La dernière partie concernant les clips est également de très bonne facture, notamment pour "Love ?" et "Wrong Side", les deux meilleures vidéos. La première se passe dans une maison abandonnée et la vision du groupe est régulièrement coupée par l’isolement d’un des membres dans une salle obscure et malsaine, un clip dérangeant ayant en revanche le défaut de couper le titre (notamment l’intro tout en longueur). Quand à "Wrong Side", il s’agit d’un témoignage sincère de la schizophrénie de la tête pensante de S.Y.L, alternant les passages live dans un entrepôt crasseux et rempli d’hommes réduits à l’état d’animal et les passages féériques du refrain où Devin se retrouve entouré d’un halo de blancheur divine et bienveillante, nous envoyant en pleine face toute la démence du leader. A noter également le dément clip de "Zen" et celui de "S.Y.L", sympathique moment qui nous permet d’apercevoir un Devin encore à l’abri des drogues et autres alcools avec sa bonne petite coupe de parfait adolescent.

    Au final, ces "années chaotiques" sont simplement indispensables pour tous les fans du groupe mais également pour les inconditionnels de musique avant-gardiste, novatrice et brutale.
    Tu peux reposer en paix maintenant.
    R.I.P S.Y.L !

    Lien Megaupload: http://www.megaupload.com/?d=IRSRNHIO

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